Dehors, non loin de la bibliothèque du Lycée...[libre]

Il faisait beau. Tout était calme. A certains endroits, des étudiants lisaient, assis contre un arbres. D'autres discutaient et d'autres dormaient. Bref, c'était une magnifique journée de Printemps. Mais, soudainement, un évènement vint perturber ce moment de repos.

Le gérant de La bibliothèque venait en courant. Il semblait poursuivre une petite fille. Sur son visage, on pouvait deviner la colère et la fatigue. Oui, surtout la fatigue. Le gérant criait après la jeune fille.

<< Revient par ici toi ! Combien de fois ai-je bien pus te dire que ses livres sont réservé aux étudiants Lycéens ?! Tu n'as pas le droit de les emmener ! Sans prévenir en plus ! Tu croyais que je ne te verrais pas hein ?! >>

Puis, il s'arrêta net de crier, il était essoufflé. La petite fille, nommée Shiori, elle, débordait d'énergie. Elle s'exclama:

<< Je suis désolée ! J'en ai besoins ! Par contre vous, vous devriez vous arrêter. Ce n'est pas bon pour votre santé de vous agité comme cela ! A votre âge... >>

Tout les étudiants qui observaient la scène se mirent à pouffer de rire. La petite fille, elle, ne voulait pas dire qu'elle que je chose de mal. Non, elle se souciait juste de la santé du gérant de la bibliothèque.

Miliane, déguisé en Mary, sortait de l'épicerie. Comme d'habitude, ses pieds allaient à toute allure afin de pouvoir rentrer plus vite. Cependant avec les sacs qui étaient trop lourd elle finit par s'arrêter et s'assoir sur un banc en attendent de reprendre la route.
Un grand bâtiment ancien fait de marbre gris était sous ses yeux. Il ressemblait à un bâtiment romain, deux poteaux finement taillé devant et un toit en marbre en forme de triangle était disposé sur un grand ''carrés''. Plus bas, la porte qui était certainement une simple ouverture au départ à laquelle on a rajouté une porte en bois très foncé.Sous cette porte, les escaliers étaient simples mais très larges et hauts.
Lorsque l'observation entière fût terminé, une jeune fille, d'à peu près l'âge de la demoiselle assise, sorti en courant avec des livres. Des cris venant de la porte se rapprochaient jusqu'à ''se transformer'' en un homme essoufflé qui hurla après elle:

-Revient par ici toi ! Combien de fois ai-je bien pus te dire que ses
livres sont réservé aux étudiants Lycéens ?! Tu n'as pas le droit de les
emmener ! Sans prévenir en plus ! Tu croyais que je ne te verrais pas
hein ?!

La tête habillé d'une perruque de l'ange monta alors et remarqua qu'en effet, il était gravé sur le bâtiment '' bibliothèque du lycée''. Le menton se rabaissa pour qu'elle puisse voir la suite de cette scène. Son envie de rentrer était toujours là, cependant, sa curiosité la poussait à rester sur place. Une voix féminine alors
répondit à la voix de ce grand homme, c'était la jeune voleuse qui
répliquait:

-Je suis désolée ! J'en ai besoins ! Par contre
vous, vous devriez vous arrêter. Ce n'est pas bon pour votre santé de
vous agité comme cela ! A votre âge...

Quelle étrange réponse!, pensa miss Lys! il est vrai qu'il est peu commun lorsque que l'on est poursuivie de réagir ainsi. Soit la fille se fiche gratuitement de lui soit elle fait extrêmement attention aux autres. Pendant quelques minutes, le regard sur son visage regarda le ciel azur pour réfléchir. Son corps se leva d'un bond, elle commençait à s'attarder et il y avait des choses à mettre au frais dans ses sacs.
Sa main droite prit un sac et sa main gauche l'autre et elle recommença à courir un peu , sans ne plus faire attention à la fille et à l'homme.

La jeune fille continuait de courir. Elle regardait d'abord derrière elle, puis à droite et à gauche. Mince ! Tout le monde la regardait. Ce n'était pas ce qu'elle souhaitait. Elle ralentit en s'apercevant que le gérant de la bibliothèque avait abandonné la poursuite. Elle examina d'une façon plus précise les étudiants qui observaient la scène. Certains se moquaient, d'autres la montraient du doigt. Il est vrai que cela devait paraître étrange. Une fille si jeune, si bien habillé et qui semble riche qui vole des livres dans la bibliothèque du Lycée. La jeune fille s'arrête pour de bon et rougie. Elle est bien embêté par la situation et ne veut vraiment pas que tout le monde ce fasse de fausses idées sur elle. Après un long moment de silence, elle se décide enfin à parler.

<< Ce...cela n'est pas ce que vous croyez ! Je ne suis pas une voleuse ! Ses livres, je ne les voles pas...ils...ils...>>

En voyant les regards méprisant et moqueurs des spectateurs. Elle reprit sa course, tête baissée, sans regarder devant elle. Elle pleure. Soudain, ne faisant plus attention, elle percute l'autre jeune fille, d'un peu près sont âge. Mais plus grande. Plutôt mignonne, avec un très joli visage. Elle tombe sur les fesses et la regarde.

<< Je...je suis vraiment désolée...je...vous allez bien ?...>>

Elle rougit encore plus.

Quelqu'un la heurta peu après ce qui fit tomber les sacs. La personne qui l'avait percuté était la jeune coureuse de tout à l'heure. Poliment avec une pointe de tristesse elle s'excusa:
-Je...je suis vraiment désolée...je...vous allez bien ?...
La pauvre était tombé sur les fesses et était toute rouge. Miliane rejoignit alors le club et devint rouge à son tour en répondant.
-heu...oui...l..laissez moi vous ..vous...aider!
Après l'avoir soulevé délicatement, ce qui ne fut pas difficile parce qu'elle était légère, elle lui tendit un mouchoir. Était-elle vraiment une voleuse? si c'est la cas, elle n'est pas très discrète et elle est trop gentille.....cela dit les malentendus existent alors ne faisons pas attention.
- et vous,v...vous n'avez pas mal...après ê...être tombé sur le d...derrière..?
C'était légèrement gênant comme question, mais ça arrive à tout le monde. D'ailleurs, une fois,à 4ans, Miliane avait descendu les escaliers et elle était tombé sur les fesses. Son père a accourut en riant, un petit bleu est apparu là où le choc a était fatal, alors un peu de pommade et ça allait mieux. En parlant de pommade, elle a en racheté. Ses jambes se plièrent et ses bras cherchèrent dans un sac puis dans l'autre, la potion magique!!!! (enfin presque magique). Malheureusement, en attrapant le flacon, elle sentit quelque chose de visqueux au fond des sacs. Mais qu'est-ce que ça pouvait être? ses mains allèrent dans tous les sens et finirent par sentir une chose solide, elle la sorti.
-une coquille?
s'étonna t-elle en fronçant les sourcils. Un grand silence de réflexion envahit le lieu. Mon dieu!!!ça y est! le résultat est arrivé au cerveau, les œufs se sont cassé lorsqu'elle a posé les deux sacs au sol! il va falloir racheter des œufs ou même refaire les courses, parce que du chocolat au gout d’œuf cru ce n'est pas tellement bon...
Ses pieds firent des allés retour, elle réfléchissait. Elle s'arrêta un peu après....elle n'est toujours pas rentrer! sa haine est envers les endroits avec du monde et pourtant son corps et son esprit sont toujours là!
il faut refaire des courses et s'attarder en étant mal à l'aise ou rentrer zen chez soi! et la jeune fille est toujours là elle aussi....quel casse tête!
Hum...mal à l'aise? non..en fait, il y a très peu de monde devant le lycée, les lycéens sont en classe sauf ceux qui rentrent et les adultes à leur travaille ce qui la détend un peu. Son regard croisa celui de la fille et , sans trop faire attention elle lui parla.
-pourquoi pleurais-tu?

L'autre jeune fille devint rouge à son tour. Elle était vraiment mignonne ! Puis elle bafouilla :

-heu...oui...l..laissez moi vous ..vous...aider!

Elle s'approcha de Shiori elle la souleva d'un geste. Après cela elle lui tendit un mouchoir. Shiori le pris et ressuya ses yeux encore rouges et humides.

-Merci...

Après cela celle-ci tapota sur sa robe afin de la dépoussiérer en soupirant. Sa servante devra encore la lavé. La pauvre, elle est pourtant si fatiguée en ce moment. Shiori releva la tête. Elle s'aperçu que la jeune fille la regardait. Alors que sont visage avait retrouvé une couleur normal, il repris celle d'une tomate bien mûr. Elle rebaissa la tête aussitôt. Cette jeune fille allait surement la prendre pour une voleuse, comme les autres.

- et vous,v...vous n'avez pas mal...après ê...être tombé sur le d...derrière..?

Elle semblait gênée de poser cette question. D'ailleurs, Shiori attendu un long moment avant d'y répondre. Elle regardait autour d'elle. Ouff ! Il n'y avait plus beaucoup de monde ici, personne d'autre n'avait du s'apercevoir de sa chute ridicule. Enfin, elle s'adressa de nouveau à cette gentille personne qui s'inquiétait pour elle :

- Non non...

Cependant elle n'osait pas la regarder dans les yeux, honteuse. Mais elle laissa glisser quand même un petit regarda que elle fouilla dans ses sac. Puis elle enleva sa main. Sur ses doigt, il avait quelque chose d'étrange et visqueux. Elle les replongea dans un sac jusqu'à sortir une coquille. Une coquille d'oeuf. Bizarre ! Elle resta un moment immobile en contemplant la coquille. Quelle étrange fille ! Shiori ne voulais pas ce moquer mais un petit sourire apparut sur son visage.

-une coquille?

Elle fronçait les sourcils. Puis elle se tus de nouveau. Shiori la regardait, dans le yeux cette fois. Mais elle ne paraissait plus faire attention à elle. Soudainement elle se mis à faire de petits allés retour. Elle semblait perturbée. Puis elle s'arrêta. Shiori elle, ne souriait plus. Etait-ce de sa faute si elle était dans cet état ?

Enfin, elle redirigea son regard vers la jeune Shiori. Celle-ci penche la tête d'un côté en attendant les prochaines paroles.

-pourquoi pleurais-tu?

-Parce que je ne veux pas que les autres me déteste...

Elle baissa la tête. Un peu triste mais habituée à ce que les choses prennent cette tournure.

Encore une fois, une réaction bien étrange....Néanmoins, Miliane de fit pas de commentaire car elle avait l'air d'être bouleversée. Pourquoi la détesterait-il? pour avoir volé des livres? ça serai assez étonnants! eux qui ne cessent de se plaindre de la bibliothèque, une fille se fait une joie de les prendre et ils la détestent?! oui, mais tous ne sont pas de cet avis , les professeurs , par exemple, trouvent sans doute que c'est une chance qu'ils ont, quand on connait le prix de ces livres.

Cessons toutes ces pensées! la pauvre est encore en train de pleurer.Sans plus attendre, elle lui répondit ceci:
- tu sais, la plupart des gens ne se fient qu'aux apparences et aux malentendus, laisse les dire, ces personnes là sont idiote!
Ces paroles furent efficaces,car même le vent s'était arrêté de siffler!
Ses joues reprirent un rouge et poliment elle se présenta sous sa fausse identité:
-mais j'oublie mes bonnes manières! ...je...je...m'appelle Mary Daisy et vous...qu..que..quel est votre nom?
Ses yeux se fermèrent, et elle respira un bon coup. Lorsque ses pupilles étaient de nouveau visible, elle remarqua que le sol était extrêmement bas, et sentit qu'elle était tenu par le haut de sa robe rouge avec de la dentelle noire et des rubans. Gigotant dans tous les sens, elle resta néanmoins dans les airs.
C'était un lycéen , qui venait de sortir et qui avait dévisageait la jeune fille tout à l'heure, malheureusement il avait tout entendu et n'avait apprécié.
- alors gamine, tu fais moins la maligne! hahahahahahaha
Sa gorge avala un peu de salive, elle avait peur de se qui allait se passer... Il posa Miliane par terre et lui pris les bras. Il les monta sur son dos se qui eu pour cause de la faire se faire plié en deux et de pousser un petit crie.
-hum...je serais assez tenté de te casser les bras! sauf si tu retire ce que tu as dit, alors?
Il fallait faire vite! choisir de retirer ces paroles et penser le contraire ou ne pas les retirer et se retrouver avec les bras cassé.
-temps écoulé! alors ta réponse?
-je...je...je le pense toujours...
l'ange ne voulait pas perdre sa dignité mais surtout, elle n'avait jamais mentit et ce n'était pas aujourd’hui"hui qu'elle allait le faire. Elle se préparait alors à avoir les bras cassé, pour une simple une toute petite phrase, ceci est un bon exemple du chaos qui règne en ce moment et encore celui là est minime. Pour de petites fautes de gros châtiments, voilà la politique que développe ce monde actuellement.
(ps: pardon pour la lenteur de ma réponse)

Shiori se remit à pleurer, désespérée. Elle plaça ses mains sur ses lèvres pour essayer d'étouffer le bruit de ses gémissements. Puis, elle releva légèrement la tête lorsque la demoiselle s'adressa de nouveau à elle.

- tu sais, la plupart des gens ne se fient qu'aux apparences et aux malentendus, laisse les dire, ces personnes là sont idiote!

Shiori avait maintenant la tête redressée et les yeux grand ouverts. Elle se répétait dans sa tête ces gentilles paroles afin de faire cesser ses pleurs. Elle fouilla dans un petit sac à fleurs et en sortis un mouchoir assorti. Elle ressuya ses yeux humides et se moucha avant de lui répondre.

- Mais, se ne sont pas de leur faute...Je devrais faire plus attention et veiller à être plus discrète.

Le vent s'arrêta soudainement et la demoiselle se mit à sourire, ses yeux retrouver leur jolie couleur.

-mais j'oublie mes bonnes manières! ...je...je...m'appelle Mary Daisy et vous...qu..que..quel est votre nom?

En disant cela, elle semblait si timide que Shiori se sentit plus à l'aise. Elle afficha même un petit sourir, à son tour sur son visage. En la regardant dans les yeux elle lui répondit :

- Kurohane, Kurohane Shiori. Mais appelez-moi juste Shiori, Mademoiselle Mary.

Tient ! Ce nom lui rappelait quelque chose. Elle se mit à réfléchir, la main sur son menton. Quand, Shiori eu l'idée d'utiliser ses pouvoirs. Enfin, du moins, d'essayer de les utiliser. Elle ferma ses yeux, le vent souffla de nouveau et l'air se refroidit.

- Mary...ma mère se nommait ainsi..., mais vous, ce n'est pas votre véritable nom. N'est-ce...

Elle cessa de parler et son visage devint livide. Elle tomba une nouvelle fois sur les fesses.

-...pas ?...

Derrière Mary se trouvait un homme, un étudiant surement, mais effrayant pour une personne aussi petite que Shiori. Elle le pointa du doigt, mais trop tard ! Mary était déjà en l'air ! Il la tenait par sa robe rouge à dentelles noire. La pauvre ! Que lui voulait-il ? Sa respiration était devenue difficile, elle avait peur. Mary paraissait l'être aussi, d'ailleurs. Elle bougeait pour ce dégager, paniquée.

- alors gamine, tu fais moins la maligne! hahahahahahaha

Shiori ne pouvait ne relever, elle était paralysée. Et puis, que pouvait-elle faire fasse à un homme d'une telle carrure ? Elle pleura encore.
Il posa brutalement Mary au sol et lui plaqua les bras dans le dos, toujours d'une façon aussi brutale. Il monta les mains sur son dos se qui fit gémir Mary. Elle tremblait.

-hum...je serais assez tenté de te casser les bras! sauf si tu retire ce que tu as dit, alors?

Mary hésitait. Elle semblait être une personne assez fière et digne.

-temps écoulé! alors ta réponse?

-je...je...je le pense toujours...

Shiori reprit le contrôle de ses moments et se releva en vitesse. Non, elle n'avait pas décidée de se battre, elle qui souhaiterait tellement la paix dans se monde. Il ne restait qu'une solution : se sacrifier. Elle saisit le lycéen par le bras et s'adressa à lui, le regard suppliant :

- Je vous en supplie ! Lâchez-la ! S'il vous plait ! Si vous souhaitez faire du mal à quelqu'un, je suis là ! Mais, lâchez-la, je vous supplie, encore une fois.

Elle ne pleurait plus et semblait, pour une fois, avoir un air courageux.

Enfin, le Lycéen libéra Mary. La pauvre tomba par terre mais se releva vite.
Shiori elle, semblait avoir perdu de son courage et ses yeux redevinrent humides. Lui, il la regardait, outré et surprit à la fois. Il la saisit par le coup, il serrait ses mains, plus fort, toujours plus fort. Shiori ne voulait pas pleurer, elle pensait à son grand frère de coeur qui c'était toujours si bien occupé d'elle. "Grand frère, regarde, regarde comme je suis forte maintenant, je ne pleurerais pas, non, je ne pleurerais pas...". Pourtant sa respiration devenait de plus en plus difficile.
Mary essayait se s'interposer.

-arrêtez! v...v...vous ne pouvez pas faire ça!

Elle était vraiment inquiète pour Shiori.

Le lycéen serrait un peu moins, il observait Mary. Dans les yeux.

-ah non? et pourquoi ça?

Shiori priait pour que Mary trouve une bonne excuse. Oui, il faudrait une vraiment bonne excuse.
Seulement, elle semblait manquer d'inspiration car elle regardait autour d'elle et parfois même, tournait sur elle même. L'étudiant commençait à perdre patience.

- arrête de danser tu ne m'a pas répondu moustique! quel est ta raison?

Mary était affolée, elle sortit une raison, au hasard.

-parce qu'elle....elle....elle...elle a attrapé la maladie de l'ange fou!

Hein ? Shiori ne comprenait pas. Pourtant, elle se contentait d'essayer d'agiter la tête en avant pour dire "oui".

- c'est quoi la maladie de l'ange fou?

Mary et Shiori étaient ravies, mais elles ne laissaient rien paraître.

- en fait c'est un virus où...quand un ange pleure et que....heu....

Le garçon attendait, là, des explications plus précises. Mais, la pauvre Mary était encore une fois à court d'idée. Elle resta un moment sans rien dire. Puis, enfin une idée lui vint à l'esprit.

-si vous touchez ses cils pleins de larmes hé bien ce soir vous serez rouge à petits poids violets et heu....vous serez fripé comme un pruneau!

Le garçon qui semblait pourtant si viril et fort devint pâle. Il relâcha Shiori qui tomba, pour une troisième fois sur les fesses. Halala, son pauvre derrière en avait prit un coup aujourd'hui. Il partit en courant en laissant échapper un cris vraiment aigu. Shiori se cacha les oreilles avec ses mains et se releva. Elle observait Mary, qui riait.

Elle se tourna vers Shiori et essaya de sourire.

- que disais-tu?

Shiori soupirait, c'était la première fois qu'elle vivait un moment si violant. Elle qui était d'habitude si bien protégée chez elle. Elle avait pitié pour son agresseur. Elle regarde Mary dans les yeux.

-Mary n'est pas ton véritable nom, n'est-ce pas ?

Mitigé, elle ne savait pas quoi répondre. Mais il ne fallait pas rester sans rien dire trop longtemps, sinon cela paraitra suspect.
Elle sortit donc ceci:
-p...pourquoi dites-vous cela?
Mais en y repensant , Miliane avait déjà mentit, elle avait mentit sur son identité plusieurs fois...mais quelle sotte! c'était pourtant évident. Un soupir fut pousser pas sa bouche et des sueurs froides coulèrent de son dos. Si cette fille découvrait la vérité....est-ce qu'elle lui en voudrait.....la blâmerait-elle?
Va savoir! qu'elle connaisse son identité est d'autant plus dangereux car son père autrefois a fait une erreur....une erreur qui les condamnes tous aujourd'hui. Son erreur fût de créer par accident, un appareil menant à D ayuma. Il l'avait créé un jour en faisant tomber deux produits chimiques. A la brase il étudiait simplement différents flacons contenant des liquides dont on ignorait les vertus, et en en faisant tomber deux, il créa une sorte de trou noir, se fit aspirer et se réveilla avec de nombreux pets autour de lui, c'est là que le jeune homme comprit que c'était un téléporteur. Alors l'inventeur fit part de sa découverte et devint noble et riche , plus tard , le noble se maria et eut une fille. Au fil des années, son inventions amena beaucoup trop de personnes mal intentionné, ce qui causa le chaos actuel. En voulant réparer son erreur, des épées mal intentionnés le tuèrent et sa femme sous le chagrin se tua peu après.
C'est pourquoi les habitants dirent que c'était la faute de son père et où qu'elle aille, on l'insultait, on la frappait. Cette autre identité était une armure contre tout ça, mais si cette fille le savait peut-être le répèterait-elle et alors on la détesterai encore plus!
Sa vue se brouilla un peu, et devinrent légèrement humide. C'était fini, tous le monde pourrait savoir son secret....que faire? prier? chanter...chanter! alors , elle entonna légèrement un chant tout doucement en attendant la réponse. Ses yeux redevinrent normaux et la froideur de ses sueurs disparurent. Ayant peur, que tous cela ne revienne, son chant, qu'on entend à peine, continua encore et encore, si bien qu'au final, cela donnait une impression qu'elle était heureuse.

-p...pourquoi dites-vous cela?

Shiori observait Mary. Comment pouvait-elle lui expliqué son affirmation ? Et surtout, comment avait-elle osé dire cela ? Peut être qu'elle ne souhaitait pas révéler sa véritable identité. Peut être avait-elle un énorme secret. Peut-être était-elle en danger ! En pensant à cela, Shiori s'affola. Elle avait surement besoin d'aide, et justement, Shiori était là ! Il était même possible que Mary soit venu vers Shiori pour lui demander de l'aide ! Sans le vouloir réellement, Shiori s'imaginait les pires scénarios. Puis elle se calma. Elle ne pouvait pas être sur de cela. Peut être qu'elle ne voulait juste ma lui révéler son identité à ELLE. Shiori baissa la tête, elle se mêlait encore une fois de ce qui ne la regardait pas. Elle décida alors de faire comme si elle ne savait pas, il était préférable d'être juste amie avec Mary. Et avec un peu de chance, elle pourrait la "protéger" de loin. Seulement, elle ne pouvait s'empêcher de lui demander, juste pour être sûr :

- Est-ce que tu cache ta véritable identité car tu es en danger ?

Shiori n'avait pas répondu à la question de Mary, d'ailleurs elle l'avait même oublié. Elle ne faisait même pas attention au chant de la jeune fille, d'ailleurs elle n'écoutait plus rien mis à part ses pensées. Elle ne supportait pas que des personnes aient des problèmes. Shiori ne souhaitait qu'une seule chose : que tout le monde vive en paix.

elle regarda, à droite, à gauche. Faillit prendre un air paniqué mais se retint. Elle n'avait même pas répondu...
-je...tu..vous.....vous ne m'avez pas répondu!

La regardant droit dans les yeux, elle revoyait les enfants d'une innocence cruelles, l'accuser de tous les malheurs. les échos de leurs voix résonne et résonne comme une alarme, une horrible mélodie, qui lui fit se boucher les oreilles.
Les coups sur sa peau, les cicatrices et les tâches blanches, redevenaient des blessures douloureuses. Mais pire celle de son cœur c'était ré ouverte....
Le souvenir de ses parents, de leur gentillesse, de leur affection, étaient un réconfort, un bonheur, une joie. Cette joie était exprimé par des rires de sourires, tout cela , la faucheuse l'a emporté. Le bonheur fut ainsi devenu un couteau, qui, à chaque familles qui passait de cessait de remuer la plaie.
A force elle s'y est habitué elle a repris courage sous cette identité...qui est la meilleur, Mary ou Miliane? ce qui est sûr c'est que Miliane a mentit et meurt de tristesse pour c'est parent. Quand a Mary, elle n'a jamais eu de parents , n'en a jamais eu besoins et n'en aura jamais besoins. De ce fait elle est toujours heureuse et gentille, mais son identité est irréelle.... pourtant, il vaut mieux se rattacher à ça que d'être enfermée dans la vie de Miliane a jamais. Des larmes de tristesses et un sourire de joie se lisait sur son visage, deux contraire uni, la joie et la tristesse voilà ce qu'elle est.

-je...tu..vous.....vous ne m'avez pas répondu!

Shiori fit un pas vers la jeune fille et soupira.

- Tu ne réponds pas à la mienne non plus. Et j'ai même oublié ta question...

Elle semblait avoir changé de personnalité. Son sourire innocent d'enfant avait disparu. Elle lui prit la main. Il était difficile de mentir à Shiori. Non, en fait, il était IMPOSSIBLE de mentir à Shiori. Elle pouvait ressentir cette tristesse qui habitait Mary. Elle pouvait la comprendre aussi. Shiori, malgré le fait qu'elle est grandit dans une immense demeure. Que ses parents était riches et qu'ils lui offraient toutes sortes de cadeaux, du moins jusqu'au jour de leur "disparition", Shiori n'était pas heureuse. Elle savait les problèmes qu'avaient ses parents. Elle savait qu'ils étaient menacés de mort. Mais jusqu'au dernier instant, elle aurait espérer que ses parents lui révéleraient la vérité. Seulement, ils n'ont fait que lui mentir. Tout le temps, toujours. Shiori n'était-elle pas une personne de confiance ? Elle ne souhaite qu'aider les gens, mais les gens ne semble pas lui faire confiance. Même ses propres parents. Elle voulait absolument protéger Mary. Et de toute façon, quoi qu'il arriverait, elle le ferait. Soudainement des larmes montèrent aux yeux de Mary. Shiori se jeta dans ses bras.

- Je ne veux pas que tu sois triste. S'il te plais, tu dois avoir confiance en moi !

D'un coup, les larmes cessèrent de couler. La confiance.... qu'est-ce que c'est? depuis longtemps on a fait confiance à des inconnus et maintenant tous le monde est au bord du gouffre.
- et pourquoi vous ferais-je confiance?
C'est la confiance qui a détruit sa famille, les amis existent mais en cet période de terreur, les trahisons sortent.
Le coeur de Miliane battait fort comme si il allait explosé, elle n'avait jamais été aussi proche de quelqu'un, doucement, ses pieds allèrent à reculons, afin de lui laisser le temps de respirer. Quelle expression son visage devait avoir? la jeune fille ne le savais... paralysée comme les arbres autour, son âme réfléchissait et attendait la réponse de cette fille.
Une émotion se décida enfin à arriver, de la colère, c'était de la colère, respirant un grand coup, ses lèvres s'ouvrir:
- de quel droit vous mêlez-vous de ma vie?!
sa peau devint rouge et comme poussé par le vent qui soufflait, elle n'en pouvait plus, elle cria, hurla, sans ne plus faire attention
-je ne vous ai rien demandé d'abord! laissez-moi tranquille! la confiance votre manière d'agir, ça ne sert à rien, la confiance n'existe plus! D ayuma a fait confiance aux étrangers, je me rends compte que sans eux je ne serai pas là mais tant qu'à ne exister , je préfère exister avec la paix!
Un regard aussi noir que ses pupilles regarda attentivement Shiori, on aurait dit qu'une autre personne se trouvait dans son corps. Sans plus attendre, un soupir qu'elle poussa lui servit de carburant afin de courir pour échapper à Shiori, le vent soufflait toujours, comme pour l'inciter à s'en aller.

- et pourquoi vous ferais-je confiance?

Quelle question étrange. Shiori ne savait pas vraiment ce qu'elle devait lui répondre. Pour elle, la confiance envers les autres était naturelle. Jamais elle n'avait éprouvé de méfiance à l'égard de quelqu'un. Elle poussa un soupir.

- Aaah~ Je n'ai aucun intérêt à te trahir. Je suis un ange. Et quoi qu'il pourrait arriver, jamais je ne révélerais ton secret.

A peine Shiori eu-t-elle le temps de répondre à la question de Mary que cette dernière se mit dans une colère folle. Lorsque qu'elle lui cria dessus, Shiori sursauta en laissant échapper un petit gémissement. Elle recula légèrement. Pourquoi ? Pourquoi se mettait-elle dans un état pareil ? Alors que Shiori souhaitais juste l'aider. Elle regarda le sol, jusqu'au moment où Mary arrêta de parler. Ah ! Tellement compliqués sont les gens de se monde ! Pourquoi tant de colère ? Et après, les gens se plaignent de la guerre et réclament la paix ? Ce n'est pas logique. Shiori voulu répliquer mais Mary était déjà partit en courant. Shiori se gratta la tête et se téléporta devant Mary.

- Sans confiance, la paix que tu souhaites tant ne pourra jamais exister.

Puis elle reprit son visage mignon et innocent d'enfant. Et, les yeux humides, elle lui demanda :

- Pourquoi tu ne veux pas être mon amie ?

En voilà une question! pourquoi? parce que c'est une menteuse, elle n'arrive même à dire que cette fille à vu juste, sa bouche poussa un soupir et l'ange se contenta de sortir un mouchoir pour nettoyer ses yeux légèrement humide. Le temps s'arrêta un instant, le silence régna, le vent soufflant fit virevolter la perruque de Miliane qui se retrouva le filet noir à découvert. Ses joues rougirent et sa perruque alla s'installer dans un cyprès non loin.
- heu... regarde là-bas un écureuil!
Mais quelle imbécile! Shiori n'est pas bête elle avait bien vu...alors...pourquoi l'avoir détournée? c'est l'effet de la panique je suppose....
Commençant à grimper dans l'arbre, sa ballerine, n'appréciant pas le voyage, tomba tel une feuille morte sur le sol. Décidément! c'était son jour!
Poussant avec ses deux pied et ses bras, arrivé à une certaine hauteur, elle enfourcha la branche, comme un chevalier sur un cheval et se débrouilla comme elle pu pour attraper la perruque-nid.
D'ailleurs chose étonnante des oiseaux vinrent s'installer, alors qu'elle toucha la fausse chevelure . Alors là, on aura tout vu! comment prendre la perruque sans déranger ces braves bêtes?
Ses yeux regardèrent le ciel de nouveau et sa seconde chaussure tomba.

(désolé j'essaye d'écrire mais j'ai pas beaucoup d'inspiration --''''' je suis nulleeeee)